Et après ?

Quelles perspectives pour la suite ?

   On peut également se questionner sur la place de l’enregistrement dans la mise en place d’une pièce mixte : il existe souvent des soucis de notation liés à des modes de production complexes qui sont difficiles à transcrire sur partition. L’enregistrement devient parfois une sorte de passage obligé lorsque la partition ne suffit plus. On peut retrouver, en accompagnement d’une partition, des fichiers audio-visuels afin d’expliciter des modes de production, mais également des fichiers audio afin de tester et travailler un patch, ou encore, comme c’est le cas dans Atelier II, des enregistrements destinés uniquement au travail de l’instrumentiste qui jouera la pièce. Cela peut être perçu comme une contrainte de liberté créatrice, mais également comme quelque chose de structurant dans la composition. Il s’agit en fait de penser en profondeur le rapport entre la partie électronique et acoustique, mais également entre la mise en espace des sons et la structure sonore de la pièce. Cela force à penser la forme de façon architecturale et spatiale. L’enregistrement peut ainsi devenir une partie intégrante du processus de composition.

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