Quelles perspectives pour la suite ?
Derrière la question de l'écoute se cache aussi celle de la transversalité des enseignements.
Diversifier les genres de musique enseignées, pour d'avantage d'ouverture vers des genre musicaux qui reposent davantage sur des traditions d'oralité, qu'il s'agisse de musiques extra-occidentales ou de musique actuelles, peut également permettre une diversification des pratiques pédagogiques.
Intégrer d'avantage d'oralité dans la transmission peut en effet entraîner un plus grand développement de l'écoute et donc une capacité à pouvoir se détacher de la lecture. Créér des passerelles entre ces différents genre pourrait également permettre de dépasser ce qui est nommé par un des élèves comme une "barrière mentale" empêchant le jeu de répertoires autres que ceux de la musique classique, ainsi que revaloriser certains genres qui peuvent être vus comme "profanes".
Favoriser des temps d'enseignement collectif peut permettre de créer des environnements facilitant le partage et l'échange autour de l'écoute de musiques enregistrées. Mêler l'écoute de musique enregistrée et l'apprentissage instrumentale peut aussi être bénéfique.
Des temps d'écoute pourrait par exemple devenir partie intégrante du cours à proprement parler. Le fait de produire du discours sur des répertoires qui ne sont pas les répertoire travaillés pourrait ainsi permettre de leur redonner de la légitimité, de sorte à atténuer la rupture existante entre répertoire joué et peu écouté, et répertoire écouté mais peu voire pas joué.